Le Grand-Duché face à ses défis économiques, sous un air de révolution industrielle et de Start-Up Nation

Après avoir présenté les chiffres du PIB du Grand-duché et son évolution positive, Nicolas Buck, président de la FEDIL et CEO de Seqvoia, a rappelé le rôle de la place financière dans ce succès. Il a également présenté les différents défis auxquels le Grand-duché est confronté aujourd’hui, à savoir le problème du logement, de l’immigration, de la digitalisation, du réchauffement climatique ou encore des taux d’intérêt . Sur la problématique de la révolution industrielle, notre orateur a expliqué que le pays a la volonté de devenir un centre hyperindustriel. Pour cela, une ouverture à la Grande Région, à l’Europe et au Monde est nécessaire. Si la place financière s’est construite sans Université et centres de recherche, les Luxembourgeois souhaitent à présent rapprocher ces entités en développant la recherche fondamentale et appliquée aux entreprises, la création de spin-offs,…  Selon Monsieur Buck, il est impossible de diversifier l’économie sans entrepreneurs. Il a d’ailleurs souligné le rôle positif de l’immigration dans le processus d’entrepreneuriat. Après avoir indiqué le besoin d’entreprises plus productives, et l’encouragement nécessaire des start-ups, Nicolas Buck a conclu que le modèle démocratique ne marche que dans la croissance.

 

Lors de la séance de questions-réponses avec les participants,  il a été demandé à notre orateur de se positionner sur la question des ressources humaines, et du soin particulier à ces ressources par les chefs d’entreprises. Nicolas Buck a rappelé que le  but premier d’une entreprise est de gagner des clients, les satisfaire, et les garder. Une fois qu’on arrive à cela, on a les moyens de vivre ses valeurs. Il a  toutefois insisté sur la nécessité de se soucier des aspects légaux, liés à la RSE et aux valeurs véhiculées dans une entreprise si l’on veut garder ses employés.

Interrogé sur les conseils qu’il donnerait à un entrepreneur qui se lance, Monsieur Buck a recommandé de tester le plus vite possible son idée avec des clients échantillons.  Beaucoup négligent cette étape, persuadés que leur idée est excellente. Pour concrétiser une idée, il faut avant tout que quelqu’un soit prêt à miser de l’argent dessus.

Il a aussi souligné l’importance du facteur humain dans la réussite d’un business. En effet, pouvoir persuader un interlocuteur de faire des affaires est souvent plus important que connaître toutes les caractéristiques techniques de son produit !